La Providence

est une fée cruelle... Parfois

Caroline Sophie Megglé

Édité en juillet 2017 par 5 Sens Éditions (Genève)

Résumé 4 ème de couverture (230 mots).

Et présentation des personnages

Sur les routes de France, entre Château-Vallon dans le Midi, et l'Île-Saint-Louis à Paris, en Égypte, au Maroc, en Amérique du Sud, avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, ce livre retrace le chemin de vie d'une famille, la mienne, entre 1920 et 1967 (année de mon départ de la maison), et en particulier celui de Simone Seytres ma mère.

Rumeurs, médisances, mensonges, ont tenté de salir cette femme quelques temps avant sa mort. Atteinte dans sa dignité de mère, d'épouse et de grand-mère, elle n'a pas cherché à se défendre mais à comprendre pourquoi l'une de ses filles pouvait la condamner, la haïr peut-être.

Suite à la lecture de ses carnets, gardés secrets jusqu’après sa mort, j'ai découvert l'étendu de ses peines, de son abnégation ; de ses révoltes, portées avec tant d'amour et d'innocence ; le tout empaqueté dans un écrin de vie colorée de drames, d'humour, et de candeurs amicales. Je n'avais alors qu'une connaissance relative de ce que fut la vie de mes parents. J'ai infiniment regretté le manque de mots.

Avant d'aborder l'écriture de ce récit, qui se veut être une transmission, un témoignage, j'ai écrit une pièce de théâtre mettant en scène trois personnalités féminines évoluant entre les années 1939 et 2008, c'était une « fiction » ayant pour support les écrits de maman... Je ne pouvais en rester là.

Les personnages de La Providence

En Février 1948 Simone monte à Paris, où deux être fantasques, ayant soif de vivre se rencontrent. Lui, c'est Henri Megglé, ancien déporté et journaliste. Elle, « La Marseillaise » éprise de liberté, c'est Simone Seytres, invitée par son amie Françoise, sœur d'Henri, à venir passer quelques temps rue de Tournon.

Ces destins croisés, ces rencontres improbables, se déroulent sur 4 générations... je suis de cette quatrième génération. Fille aînée de Simone et Henri, je partage, avec quelques hésitations vite surmontées, cette grande fresque familiale où se croisent d'autres personnages, amis de mes parents, aux charismes et aux vies toutes aussi tumultueuses :

- Henri Girard, plus connu sous son nom de plume, Georges Arnaud ;

- Lella Facchini, ma marraine, muse du Photographe Édouard Boubat, et troisième femme de Georges Arnaud ;

- Igor de Kansky, ma Nounou, peintre, sculpteur, frère de Marina Vlady.

- Maurice Alezra, patron et créateur du premier café théâtre de Paris, La Vieille Grille...

- Christiane Bonnemain, photographe à Sanary

- Maria Cyliakus, journaliste, elle entre au service du contre espionnage suédois ; compagne de Ingmar Bergman, elle est aussi comédienne, et plus tard amoureuse de Salvatore Giuliano...

et aussi

- Jean Marquand, Michel Chréstien, Frédéric Dumas, Bilbo...

- Et Didier, Caroline, Virginie, Martin et Amélie... leurs enfants

- et Toto, Fanny, Mr et Mme Pointer, leurs chiens...

Il y a la terre, les fleurs, la mer...

et la vie, qui, malgré toutes ses vicissitudes, vaut la peine d'être vécue.

C'est chouette la vie, même si « La Providence est une fée cruelle parfois »

FIN... de la présentation